whttp://www.whatthebleep.com/water-crystals/ ww.kassoumkora.blogspot.jp/2011/10/biographie-

e peux témoigner, grâce à mon expérience en veille économique (BI) et en gestion du rendement des affaires (et je suis certain que la même observation s’applique à d’autres domaines), que l’une des tâches les plus difficiles à accomplir est de mettre la théorie en pratique. Les théories dans le milieu des affaires ne sont pas gravées dans le marbre et doivent être adaptées à la réalité, ou modifiées pour résoudre certains cas particuliers. Cette tâche est particulièrement difficile dans le cas de l’évaluation du rendement des services en raison des multiples considérations à prendre en compte qui concernent des critères à la fois quantitatifs et qualitatifs.

Tandis que j’effectuais des recherches pour aider un client avec un projet en gestion du rendement, j’ai trouvé un livre électronique qui traite du problème de l’évaluation du rendement des services. Le livre Metrics Maneuvers: A Strategic Approach to Tracking and Analyzing Key Performance Indicators for Service-Centric Organizations par Tony Petrucciani, chef de la direction de Single Source Systems, a été écrit sous la bannière de la compagnie et grâce à son financement. Toutefois, ce livre peut être utile aux organisations à la recherche d’une façon de mesurer le rendement des services, processus devenu important, ainsi que pour celles intéressées par l’évaluation du rendement en général.

Avec 76　pages, Metrics Maneuvers n’est pas un manuel complet sur la gestion du rendement des affaires (BPM), mais il permet d’appliquer de façon pratique la BPM aux services offerts par une compagnie, particulièrement pour la création d’indicateurs clés de performance significatifs afin de mesurer le rendement des services, un sujet au sommet de la liste des exigences de plusieurs organisations de nos jours. La satisfaction du client, la conformité du niveau de service et d’autres considérations gagnent en importance au sein de l’organisation moderne. Certaines organisations fondent leur profit sur la prestation de services　: déployer un système de gestion du rendement efficace est une tactique essentielle pour ces compagnies.
hi this some audio for you. get lovely hopps nice, see you back by hoppe you will fell do nice too. merci abientot
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More info at:http://comfibook.com/n/Dan+Bonstein

1

MINISTERE DE L’EDUCATION

RÉPUBLIQUE DU MALI

********** **********

UNIVERSITÉ DE BAMAKO

UN PEUPLE

-

UN BUT

-

UNE FOI

********** **********

FACULTÉ DE MÉDECINE DE PHARMACIE ET D’ODONTOSTOMATOLOGIE

Année universitaire

: 2006-2007

No :.................

THESE

En vue de l’obtention du grade de

DOCTEUR EN PHARMACIE

(Diplôme d’État)

CONTROLE DE QUALITE

DU SEL IODE

CONSOMME AU MALI

Présentée par

Mlle Fatoumata FOFANA

Soutenue publiquement le 26 Février 2007

JURY

™

Président :

Professeur

Abdoulaye Ag RHALY

™

Membre :

Mme

TOURE Fatimata Ouattara

™

Membre :

Docteur

SANGARE Anne-Marie DEMBELE

™

Directeur de thèse:

Professeur

Gaoussou KANOUTE

31

Le sel marin est sous forme d’un solide blanc,

cristallisé, récolté dans

les marais salants

qui favorisent sa cristallisation par évapor

ation. Le sel gemme provient des vestiges de

mers asséchées sous forme de roches

dans les profondeurs de la terre.

3.2-

Justification

[27]

La carence en iode est avant t

out le résultat de conditions géol

ogiques plutôt que sociales

et économiques. Cependant, on peut l’éliminer

en modifiant les habitudes alimentaires

ou en faisant absorber aux populations des subs

tances particulières.

On peut alors soit

approvisionner périodiquement la population en

huile ou aliments iodés, soit incorporer

l’iode dans une denrée

couramment consommée.

Au Mali, le sel iodé constitue l’approche de

lutte retenue pour l’élimination durable des

troubles dus à la carence en iode.

L’iodation du sel représente la stratégie la pl

us acceptable d’autant plus que cette denrée

est accessible et consommée pa

r les humains et les animaux.

Le sel est devenu le vecteur le plus co

mmunément accepté pour plusieurs raisons:

-

une denrée presque universellement cons

ommée par toutes les couches de la

population et cela à peu près au mê

me rythme durant toute l’année.

-

le mélange d’un composé iodé avec du sel es

t une opération simple qui ne nécessite

aucun équipement complexe.

-

une proportion majeure du sel produit est extr

aite de l’eau de mer. L’eau de mer

contient de l’iode en plus

du sel. Cependant lorsque l’eau

de mer s’évapore, seule une

petite portion de l’iode est retenue dans le

sel. Par conséquent, l’iodation ne fait que

restaurer un élément na

turel du sel de mer.

-

l’adjonction d’iode au sel (ordinairement s

ous forme d’iodure ou

d’iodate) ne modifie

en rien sa couleur, son goût ou son odeur.

Il est quasiment impossible de distinguer

morphologiquement le sel iodé du sel non iodé.

32

3.3-

Présentation

[27]

Le sel raffiné est très pur (NaCl à 99,5%),

sec, blanc et d’une gr

anulométrie uniforme.

Selon l’usage, il est vendu avec ou sans additifs tels que :

ƒ

agents agglomérants pour empêcher les grains

adjacents de se cimenter et de former

une masse solide et dure, ex : ferrocy

anure de potassium ou de sodium

ƒ

agents d’écoulement dont l’ac

tion mécanique de lubrificati

on des cristaux facilite leur

écoulement fluide, absorbent toute vapeur rési

duelle après la fermeture étanche du sac,

ex : carbonate de magnési

um, silicate de sodium

ƒ

agents iodants tels que iodure ou i

odate de l’ordre de 30 à 170 mg/kg

Il peut contenir des contaminants mais av

ec une tolérance maxi

male, ex : arsenic -

0,5mg/kg ; cuivre-2mg/kg

3.4-

Composés pour l’iodation

[27]

Le composé utilisé est soit l’iodate soit l’iodur

e de potassium, de calcium ou de sodium.

Dans les pays tempérés, on u

tilise de façon répandue l’iodur

e de potassium de formule

chimique KI. La forte solubilité du KI rend possi

ble sa dispersion. Toutefois, dans le sel,

KI n’est pas très stable et il peut se perdre

par oxydation en iode lorsque le sel iodé est

soumis à l’une des conditions suivantes :

ƒ

-environnement humide ou trop aéré

ƒ

exposition aux rayons de

soleil et à la chaleur

ƒ

-présence d’impuretés.

Dans les régions à carence en iode, la plupart des consommateurs utilisent du sel non

raffiné que l’on enrichit facilement à l’iodate de potassium (KIO

3

)

sans adjonction de

stabilisateurs.

L’iodate est plus stable que l’iodure lors

que les conditions climatiques ne sont pas

favorables. En outre, il est moins soluble que

l’iodure et donc moins susceptible de migrer

à travers le sac.

3.5-

Techniques d’iodation

[27]

L’iode est ajouté au sel sous forme d’iodate

ou d’iodure de potassium

après raffinage et

séchage et avant emballage.

33

On ajoute soit une solution du composé au se

l (méthode humide), soit une poudre sèche

(méthode sèche). Dans le premier cas, le com

posé est d’abord dissous dans de l’eau pour

obtenir une solution concentrée qui sera appl

iquée au sel à un rythme uniforme soit par

égouttement, soit par aspersion. Dans la méth

ode à sec, le compos

é est d’abord mélangé

avec une charge (carbonate de

calcium et/ou sel sec) et la

poudre est ensuite aspergée sur

le sel sec. Dans les deux cas, il importe de

bien malaxer après ad

jonction du composé pour

s’assurer d’une répartition convenable.

Le mélange à sec du sel avec KIO

3

n’est possible que si le sel est sec et finement broyé.

Cette méthode n’est pas reco

mmandée pour le gros sel n

on raffiné communément utilisé

dans les pays en développement.

Le système d’alimentation par égou

ttage est le plus simple et

le moins coûteux. Il convient

à du gros sel fait de particules uniformes dont

la taille peut aller

jusqu'à 1 cm. Cependant

lorsque la taille est très fine, ce système ne

convient pas car il ne di

sperse pas la solution

d’iodate avec une uniformité suffisante. Dans

de tels cas, la méthode aspersion-mélange

est préférable car elle atomise la solution d’

iodate et l’asperge,

ce qui donne un mélange

uniforme avec le sel. La méthode d’aspers

ion est également préférable à celle de

l’égouttage lorsque la taille

des particules et la tene

ur en humidité varient.

Le choix de la méthode d’ioda

tion dépend donc des conditions

prévalentes dans un milieu.

Les pays en développement sont souvent ha

ndicapés par un approvi

sionnement en sel dont

le degré de pureté et d’humid

ité n’est pas uniforme et pa

r des emballages peu sûrs. Il

serait convenable pour eux d’ad

opter la méthode du concassa

ge du sel suivi de l’iodation

par aspersion-mélange.

Le sel est conditionné dans des

sacs en polypropylène de haute

densité ou des sacs en jute

fortifié avec une c

ouche de propylène.

4.

L’iode élément

[22]

4.1-

Origine et Propriétés

L’Iode est un élément chimique

ment réactif de symbole I.

C’est un solide de couleur noir

d’ivoire à température ambiante

. Il appartient au groupe 17(

ou VIIa) du tableau périodique

de Mendeliev. Il fait partie

de la famille des halogènes

dont les éléments par masse

atomique croissante sont ci-dessous :

34

Tableau II

:

Classification des halogènes selon le tableau périodique

Elément

Numéro atomique

Masse atomique (g/mol)

Fluor (

F

) 9

18,998

Chlore (

Cl

) 17

35,453

Brome (

Br

) 35

79,904

Iode (

I

) 53

126,905

L’iode fut isolé pour la première fois à pa

rtir d’algues en 1811 par

le pharmacien français

Bernard Courtois. La découverte fut confir

mée et déclarée par les chimistes français

Charles Desormes et Nicolas Clément. La nature

de l’élément fut déte

rminée plus tard en

1813 par le chimiste français Joseph Loui

sGay-Lussac qui lui

donna le nom d’iode.

La masse atomique de l’iode est de 126,905.

Contrairement aux halogènes moins lourds,

l’iode est un solide cristallin

à température ambiante.

Le solide brillant, de couleur noir-ivoire et mo

u, est sublimé sous l’action de la chaleur et

dégage une vapeur violette

d’odeur acre, comme

celle du chlore .L’élément pur est

toxique.

Comme tous les halogènes, l’iode est chimique

ment réactif. Il est légèrement soluble dans

l’eau et se dissout facilement dans une so

lution aqueuse d’iodure de potassium. Il est

également soluble dans l’alcool, le chloroforme

et les autres solvants organiques .Avec ses

sept électrons sur sa couche de valence,

l’iode a de nombre

ux états d’oxydation. Les

principaux sont -1 (iodures), +1 (hypoiodites),

+3 (iodites), +5 (iodates), +7 (periodates).

Il se combine facilement avec la plupart des

métaux pour former des iodures et les autres

halogénures (composés chimiq

ues constitués d’un atome d’ha

logène et d’un atome de

métal). L’iode réagit plus difficilement

avec l’oxygène, l’azote et le carbone.

L’iode est un élément rela

tivement rare. C’est le 62

ème

élément le plus abondant sur terre

mais ses composés sont largement répandus

dans l’eau, le sol et

les roches. Il est

également issu d’organismes marins, telle

s que les algues brunes qui concentrent

l’halogène dans leurs tissus.